• Douleur de l'epauleOpérations traitements chirurgie
  • Douleur du poignet et de la main - Canal carpien
  • Opération du poignet et de la main
  • Douleur et opération de l'épaule
  • Douleur et opération du coude
  • Douleur et opération de la cheville
  • Douleur et opération du genou
1 2 3 4 5 6 7

Dr Cottias - Opération / genou rupture du ligament croise anterieur du genou, ligamentoplastie du genou

 

Rupture du ligament croise anterieur du genou, ligamentoplastie du genou

Ligamentoplastie du ligament croisé antérieur avec ou sans greffe de tendon rotulien.

 

Description et Symptômes

L’articulation du genou est constituée de la partie basse de l’os du fémur et de la partie haute du tibia, ainsi qu’un petit os rond placé en avant du genou, la rotule.

Le ligament croisé antérieur est un ligament situé au centre de l’articulation du genou. Il s’agit d’une sorte de ruban élastique qui participe à la stabilité du genou.

La rupture du ligament croisé est fréquente dans les entorses du genou (sports de pivot, ski…).  Le genou devient instable, entrainant parfois des chutes et favorisant des lésions méniscales, une usure des cartilages du genou (arthrose).

Lors d’une rupture du LCA, le genou est gonflé, douloureux avec une impotence fonctionnelle parfois complète. Il existe aussi parfois une luxation du genou ou une luxation de la rotule.

 

Diagnostic :

 

L’interrogatoire permet de préciser les circonstances de survenue des douleurs : torsion violente du genou, craquement, gonflement : ski, foot…

 

L’examen clinique confirme le diagnostic par des tests : la recherche d’un tiroir antérieur (mobilité anormale) du tibia par rapport au fémur sur un genou en légère flexion : signe de Lachman, un ressaut lors de la flexion du genou : Jerk Test.

Il faudra rechercher des lésions des autres ligaments du genou (laxité en valgus ou en varus).

 

Des radiographies standards sont réalisées à la recherche de lésions osseuses (« fracture de Segond » : fracture arrachement du plateau tibial externe spécifique d’une rupture du LCA, arrachement des épines), et éventuellement une IRM qui montrera des signes directs de rupture du ligament croisé antérieur et des signes indirects de contusion osseuse et d’hémarthrose.

L’IRM sera faite si et seulement si la clinique est non évidente.

Cette IRM permettra aussi de visualiser la totalité du genou et les lésions éventuelles associées : ménisques, cartilages, ligaments latéraux.

 

Traitement :

 

Le traitement des ruptures du ligament croisé antérieur est le plus souvent chirurgical pour stabiliser le genou. Ce traitement est proposé chez l’adolescent après fermeture des cartilages de croissance, chez les jeunes sportifs et les adultes sportifs et actifs.

 

Dans certains cas, en particulier chez l’adulte non sportif, le traitement chirurgical n’est pas une obligation. Un traitement médical avec antalgiques, anti-inflammatoires et kinésithérapie peut–être initié. En cas d’échec du traitement et de la rééducation, un traitement chirurgical cependant sera proposé (risque d’instabilité et d’arthrose).

 

L’intervention chirurgicale sera réalisée sous anesthésie générale ou locorégionale.

 

Un garrot placé à la racine de la cuisse est le plus souvent nécessaire.

Dans un premier temps, réalisation d’une incision verticale à la face antérieure du genou permettant le prélèvement du 1/3 moyen du tendon rotulien nécessaire à la reconstruction du ligament croisé antérieur.  

Dans un deuxième temps, mise en place de l’arthroscope (caméra) par deux petites incisions sous la rotule. D’autres incisions sont parfois nécessaires. Des tunnels osseux dans le fémur et le tibia au niveau des zones d’insertion du ligament croisé antérieur sont réalisés. La greffe du tendon rotulien prélevé sous la rotule est positionnée puis fixée dans le genou par vis ou agrafe. Les éventuelles lésions méniscales ou cartilagineuses associées seront traitées dans le même temps si cela est nécessaire.

Cette intervention peut être réalisée à partir des tendons de la patte d’Oie (« intervention de DIDT ») (Droit interne et demi-tendineux).

 

Evolution :

 

L’hospitalisation est de courte durée (2 à 5 jours).

Un drain est mis en place pour évacuer l’hématome. Le genou est placé dans une attelle pendant 45 jours. La kinésithérapie est débutée rapidement et le genou est placé dans une machine de rééducation permettant la flexion-extension automatique. La marche avec appui sous couvert de béquilles sera autorisée par le chirurgien. Par la suite, la rééducation sera poursuivie plusieurs mois.

 

La conduite automobile ne devra être reprise qu’après accord du chirurgien de même que la pratique sportive. La reprise des activités professionnelles sera fonction du travail et des moyens de locomotion (en général de 45 jours à 3 mois).

 

Complications :

 

Les plus fréquentes :

Comme toute chirurgie, il existe un risque d’hématome qui se résorbe en règle générale tout seul. Il peut exceptionnellement nécessiter une ponction évacuatrice ou un drainage chirurgical.

La phlébite peut survenir en dépit du traitement anticoagulant. Il s’agit d’un caillot qui se forme dans les veines des jambes, celui-ci peut migrer et entrainer une embolie pulmonaire. Un traitement anticoagulant est prescrit en prévention.

 

Plus rarement :

La cicatrisation des tissus dans le genou peut créer des adhérences qui vont limiter la flexion et engendrer une raideur.

L’algodystrophie est un phénomène douloureux et inflammatoire encore mal compris. Elle est traitée médicalement et peut durer plusieurs mois (voire parfois années), entrainant une prise en charge spécifique avec rééducation adaptée, bilans complémentaires et parfois prise en charge spécifique de la douleur. Elle est imprévisible dans sa survenue comme dans son évolution et ses séquelles potentielles.

L’infection profonde est une complication très rare. Elle peut nécessiter une nouvelle intervention et la prescription d’un traitement antibiotique prolongé. Il est fortement déconseillé de fumer ou de consommer des substances réprimandées pendant la période de cicatrisation, le tabagisme augmentant de manière significative le taux d’infection.

La ré-rupture est rare mais possible au cours d’un nouveau choc. Il est important de respecter les délais donnés par votre chirurgien pour la reprise des activités sportives.

 

Autres : le syndrome de loge, plaie postérieure artério-veineuse (pontage artériel) ou du paquet sciatique (dysesthésie ou paralysie), pyoderma gangrenosum…

 

 

 

Mots-Clefs :

Craquement - Entorse de genou - Rupture ligament croisé antérieur - Fracture de Segond - Tiroir antérieur – Lachman - Jerk test - Kenneth Jones – DIDT.

 

 

PHOTOS :
 
Documents
Aucun.
 
 
 
 

Version française    English version
 

Retrouvez le Docteur Cottias sur :

Demande de rendez-vous pour téléconsultation par Email : dr.pcottias@gmail.com
 
    Les opérations
 

L'épaule

Le coude

Le poignet

La main

les doigts

La hanche

Le genou

La cheville

Le pied

 

 
 
 
Docteur Pascal Cottias.
>> Rendez vous Public à Cochin (75014 PARIS): 01 58 41 30 41 (secrétariat : Rachida Rahal - rachida.rahal@aphp.fr)
>> Rendez vous en Privée : Pôle Santé de L'Ermitage
77190 Dammarie les Lys ou Clinique Rémusat, 21 rue Rémusat 75016 Paris :
06 41 04 27 60 (secrétariat commun)
>> Centre Medical International : 01 43 17 22 11
Adresses :
♦ CHU Cochin, 27 rue du faubourg Saint-Jacques, 75014 Paris
♦ Pôle Santé de L'Ermitage, 230 rue Pierre Curie, 77190 Dammarie les Lys
♦ Clinique Rémusat, 21 rue Rémusat, 75016 Paris
♦ C.M.I., 38 quai de Jemmapes, 75010 Paris